15 août 2021-15 août 2022, il y a un an jour pour jour depuis la prise du pouvoir par les talibans à Kaboul en Afghanistan.
Le résultat est catastrophique. Le chef de la diplomatie européenne fait remarquer que « la situation humanitaire s’est détériorée et les violations généralisées des droits humains se multiplient, en particulier à l’encontre des femmes, des filles et des minorités ».
« J’appelle ceux qui détiennent de facto le pouvoir à Kaboul à revenir sur ces décisions et comportements inacceptables et à respecter la résolution 2593 du Conseil de sécurité des Nations unies », a indiqué Josep Borell Fontelles, Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.
L’UE dit soutenir tous les « Afghans et, conformément aux critères convenus, continuera de mobiliser les efforts en faveur du développement d’un Afghanistan souverain qui respecte les droits et les libertés de tous ses citoyens ».
Priver les Afghanes de leur droit à l’éducation secondaire a un effet dévastateur sur l’économie du pays, a alerté lundi le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), qui estime les pertes pour le pays à au moins 500 millions de dollars depuis la prise du pouvoir par les Talibans il y a un an.
Le fait de priver les filles de l’enseignement secondaire coûte à l’Afghanistan 2,5 % de son produit intérieur brut (PIB) annuel, selon une nouvelle analyse de l’agence onusienne.
Si les trois millions de filles afghanes concernées étaient en mesure de terminer leurs études secondaires et de participer au marché du travail, elles apporteraient une contribution d’au moins 5,4 milliards de dollars à l’économie afghane.
« La décision du 23 mars de ne pas autoriser les filles à retourner à l’école secondaire est choquante et profondément décevante », a déclaré le représentant de l’UNICEF en Afghanistan, le Dr Mohamed Ayoya.
Reagan Ndota