La journée internationale de la démocratie a été célébrée, ce jeudi 15 septembre. Instaurée par les Nations unies, cette journée vise notamment à promouvoir les libertés fondamentales et les droits humains.
A l’occasion, l’opposant congolais Martin Fayulu a appelé la population de la République démocratique du Congo (RDC) à se battre pour installer la « vraie démocratie » au pays à l’issue des élections de 2023.
« Aujourd’hui 15 septembre, journée internationale de la démocratie, je dis: vivement la vraie démocratie en RDC. Battons-nous pour qu’elle s’installe et s’enracine définitivement au Congo en 2023 », a déclaré le président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé), qui séjourne aux Etats-Unis dans le cadre de sa tournée diplomatique visant à impliquer les partenaires extérieurs dans le processus électoral, afin d’obtenir des scrutins crédibles, transparents et inclusifs.
Les élections générales (présidentielle, législatives nationales et provinciales, sénatoriales…) sont constitutionnellement prevues en 2023. Candidat malheureux à la présidentielle de 2018, Martin Fayulu veut prendre sa revanche sur Félix Tshisekedi.
Cependant, il accuse le régime Tshisekedi d’avoir politisé la centrale électorale et la Cour constitutionnelle, dans le but de « voler à nouveau la victoire du peuple congolais ».
En cette journée de la démocratie, le secrétaire général de l’ONU a appelé à unir les forces pour garantir la liberté et protéger les droits de toutes les personnes dans tous les coins de la planète.
Le constat fait par Antonio Guterres est décevant. « Partout dans le monde, la démocratie recule. La sphère publique se rétrécit. La méfiance et la désinformation gagnent du terrain. Et la polarisation sape les institutions démocratiques », regrette-t-il.
Au regard de cette situation, Guterres estime que « l’heure est venue de tirer la sonnette d’alarme, de réaffirmer que la démocratie, le développement et les droits humains sont interdépendants et complémentaires ».
Reagan Ndota