Avec ses velléités expansionnistes, le Rwanda menace continuellement la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo (RDC).
Des interventions militaires rwandaises sur le sol congolais ont été confirmées par les experts onusiens. Pour la société civile du Nord-Kivu, province victime de l’agression rwandaise sous couvert du M23, la RDC « fait face à un plan ourdi et déjà en exécution pour une occupation étrangère programmée et progressive qui vient de causer plus de 10 millions de morts ».
Pour faire échec au « projet diabolique » de Paul Kagame, les acteurs de la société civile du Nord-Kivu recommandent au gouvernement d’ériger urgemment un mur de séparation sur la frontière RDC-Rwanda.
« Au chef de l’État de la RDC, d’instruire au gouvernement d’initier le projet de construction d’un mur d’au moins 10 mètres de hauteur entre la RDC et le Rwanda. De considérer le M23/RDF comme une rébellion étrangère au même titre que les ADF, les Red Tabara, les Mbororo, les FDLR…on ne dit pas que les Rwandais sont mauvais ! C’est la politique rwandaise qui est mauvaise. Et si nous disons d’ériger le mur, ça devrait être la question que le gouvernement devrait traiter dans l’urgence », proposent-ils.
La structure citoyenne rejoint la position du Premier ministre honoraire, Adolphe Muzito qui, en juin dernier, a fait remarquer que la question des frontières doit être inscrite en priorité dans la stratégie de la défense du pays et du maintien de la stabilité dans la sous-région.
L’ancien chef de l’exécutif congolais a précisé que « la construction de ce mur de séparation n’est pas synonyme de rupture des relations diplomatiques qui est un problème à part, ni d’échanges commerciaux avec le Rwanda. C’est dans l’ultime souci de sécuriser nos territoires respectifs ».
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« La RDC doit se résoudre à protéger sa frontière Est par la construction d’un mur de séparation, principalement pour quatre raisons évidentes: pacifier civilement sa population pour sauver des vies humaines en rendant sa frontière peu poreuse; stopper le pillage des ressources naturelles et l’occupation illégale de ses terres; priver aux multitudes des groupes rebelles des bases arrières grâce au contrôle de ses frontières. En d’autres termes, leurs priver des sources d’approvisionnement. empêcher les immigrations illégales », a-t-il expliqué.
Adolphe Muzito a souligné par ailleurs qu’à côté de cette option de mur de séparation, il devra être programmé l’option complémentaire de l’inventaire et de répartition des terres entre l’Etat et les communautés locales ainsi que leur titrisation en faveur de ces derniers.
Reagan Ndota