L’opposant Franck Diongo est déterminé à briguer la magistrature suprême. Il affirme que sa candidature à la présidentielle de décembre 2023 s’inscrit dans la ligne du « changement » nécessaire pour mettre un terme à « l’asservissement » du peuple congolais.
Le président du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP) juge « chaotique » le système de gestion du président Félix Tshisekedi, avec qui ils ont pourtant milité pendant plusieurs années dans l’opposition, pour apporter un véritable changement en RDC.
L’administration Tshisekedi ayant montré « ses insuffisances et limites », le député national honoraire (de la circonscription de Lukunga) pense que le scrutin de 2023 « sera un vote sanction contre la trahison idéologique et politique ».
« Les Congolais ont besoin d’un Etat fort et juste qui protège chacun d’eux et garantisse à tous les droits et les libertés. Les Congolais en souffrent terriblement. Les Congolais ont besoin d’être respectés et de retrouver la fierté dans leur pays. C’est le sens de mon engagement et de ma candidature. De toutes mes forces, je m’emploierai à combattre le vol, la corruption, la fraude et le mensonge qui avilissent le Congo. La transformation des mentalités appelle la fin de l’impunité et le respect des lois et de la justice. C’est ce nouveau Congo auquel je vous invite tous. Il est à la portée de la main », a-t-il déclaré.
Diongo est convaincu qu’il sera élu car, dit-il, son combat est « juste » et vise également à honorer la mémoire de tous ceux qui se sont battus pour obtenir le changement radical.
« Notre combat, c’est également un devoir de mémoire pour les nombreux combattants du parti et d’autres martyrisés à cause du combat de la démocratie pour obtenir le changement radical par les élections. Je sens inébranlablement au dedans de moi, une ferme assurance que la victoire est certaine, et elle est de notre côté parce que notre combat est juste et nous avons sommes dans la vérité ; leur lutte ne sera jamais inutile ni oubliée », a-t-il indiqué.
Dans la foulée, il a exigé du régime Tshisekedi et de la CENI, un processus électoral crédible, inclusif, honnête, sincère, périodique et régulier dans le strict respect du délai constitutionnel.
Au peuple congolais, il a demandé de se prendre en charge et de continuer d’exiger « l’organisation des élections crédibles, dans le respect du délai constitutionnel; dans tout le cas de figure, se prendre en charge pour obtenir un processus crédible ».
Reagan Ndota