Le ministre des Affaires étrangères de la Chine, Qin Gang a, dans son intervention à la 52e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, affirmé que la promotion du développement sain de la cause internationale des droits de l’homme exige « l’unité plutôt que la division, et la coopération plutôt que la confrontation ».
Le chef de la diplomatie chinoise a, à cette occasion, rappelé qu’aucun pays n’est qualifié pour être un « juge » des droits de l’homme, et que « les droits de l’homme ne peuvent servir d’excuse pour s’immiscer dans les affaires intérieures d’autres pays ou freiner leur développement ».
« Tous les pays doivent respecter les buts et principes de la Charte des Nations unies, mener des échanges et une coopération en matière de droits de l’homme sur la base de l’égalité et du respect mutuel, et s’opposer conjointement à la politisation, à la militarisation et à l’instrumentalisation des questions relatives aux droits de l’homme par certains pays, ainsi qu’à l’opposition à l’ignorance et l’incapacité de certains pays à résoudre leurs propres problèmes intérieurs. Il existe de graves problèmes de droits de l’homme, mais ils agissent partout comme des « professeurs » des droits de l’homme, pointant du doigt d’autres pays », a-t-il déclaré.
Pour la Chine, une plus grande attention devrait être accordée aux demandes des pays en développement en matière de droits de l’homme. Sur ce, Qin Gang a indiqué que les mesures coercitives unilatérales « violent le droit international et portent atteinte aux droits humains fondamentaux des peuples des pays concernés, et doivent être annulées immédiatement et sans condition ».
La Chine a ainsi exprimé sa disponibilité à travailler avec toutes les parties pour promouvoir conjointement la cause de la protection mondiale des droits de l’homme et promouvoir la construction d’une communauté de destin pour l’humanité.
Reagan Ndota