38 accords et protocoles d’accord dans divers domaines existent actuellement entre la République démocratique du Congo (RDC) et la République sud-africaine (RSA), se réjouit la cheffe de la diplomatie sud-africaine, Naledi Pandor, qui souligne que l’objectif principal et la vision de deux pays sont de voir de réels changements dans les moyens de subsistance de leurs populations respectives.
La ministre sud-africaine des Relations internationales et de la coopération a fait cette déclaration mardi 4 juillet à Kinshasa, à l’ouverture du segment ministériel de la 12e session de la commission binationale entre la RDC et la RSA.
Cette session convoquée à l’initiative des présidents Félix Tshisekedi de la RDC et Cyril Ramaphosa de la RSA, est opportune selon Naledi Pandor, pour évaluer l’état de la mise en œuvre des programmes convenus, évaluer l’état des instruments juridiques et identifier de nouveaux domaines de coopération.
« J’ai hâte de recevoir un rapport de nos hauts fonctionnaires qui se sont réunis au cours des deux derniers jours. Nos ministres respectifs trouveront également du temps dans les commissions sectorielles pour interroger les rapports des hauts fonctionnaires afin de s’assurer qu’aucun texte n’est oublié », a-t-elle déclaré.
Elle est convaincue que les interactions et consultations dans le cadre de cette session vont ressortir la responsabilité et améliorer la mise en œuvre de tous les accords qui ont été signés entre les deux pays.
« Je me réjouis de constater que trente-huit (38) accords et protocoles d’accord dans divers domaines existent actuellement entre nos deux pays. De plus, je suis heureux d’apprendre que plusieurs accords et protocoles d’accord entre nos départements sont actuellement à divers stades d’achèvement et seront bientôt signés et mis en œuvre en conséquence. Nous aurions besoin de charger nos hauts fonctionnaires d’examiner le statut de tous nos instruments juridiques en vue d’établir leur pertinence continue », a-t-elle expliqué.
Dans la foulée, la cheffe de la diplomatie sud-africaine se dit heureuse qu’il y ait eu un engagement et une coopération entre les ministères et les entités publiques de deux pays car, dit-elle, le champ est large et ne cesse de s’élargir, notamment dans les domaines de l’agriculture, des mines, du développement des infrastructures, de la défense et de la sécurité, de l’économie et des finances, du commerce et des investissements ainsi que des affaires sociales et humanitaires.
« Notre objectif principal et notre vision sont de voir de réels changements dans les moyens de subsistance de nos peuples ; nous voulons voir nos jeunes éduqués, formés pour devenir de futurs leaders responsables de nos nations ; nous voulons amener les femmes dans le giron afin qu’elles participent pleinement à nos économies ; nous voulons créer des emplois durables et des opportunités d’entrepreneuriat qui garantissent que nos employés sont indépendants, autonomes, capables et habilités à prendre en charge leur propre avenir et leur destin. Jusqu’à ce que ce qui précède soit atteint, nous continuerons à mettre l’épaule sur la roue, un BNC à la fois », a-t-elle expliqué.
Naledi Pandor a rappelé que les deux pays ont des relations fortes et fondées sur des liens historiques. « Ce sont les liens qui nous unissent dans les moments difficiles et agréables », a-t-elle, précisant que ces relations sont inspirées par les idéaux panafricains et la solidarité.
« L’Afrique du Sud et la RDC occupent une place prépondérante dans la trajectoire de croissance de l’autre. En tant qu’Afrique du Sud, nous voyons une valeur stratégique et mutuelle dans les relations bilatérales qui doivent toujours être protégées et promues », a-t-elle martelé.