Conformément au calendrier électoral, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a confirmé la convocation de l’électorat pour l’élection présidentielle en RDC le 1er septembre. Les bureaux de réception des candidatures seront alors ouverts dès le lendemain.
La centrale électorale a fait cette annonce mardi 22 août à l’issue de la plénière qui s’est penchée sur les opérations de dépôt et de traitement des candidatures pour l’élection des députés provinciaux et celle des conseillers communaux.
Alors qu’une partie de l’opposition et les organisations de la société civile exigent toujours la requalification du processus électoral pour des élections « transparentes, crédibles et apaisées », la CENI qui tient à la tenue des scrutins dans le délai constitutionnel n’entend pas reculer. Au contraire, elle accélère les choses pour permettre aux Congolais d’élire leurs nouveaux dirigeants conformément au calendrier qu’elle avait publié en novembre 2022.
« La CENI profite de l’occasion pour confirmer la convocation de l’électorat pour l’élection présidentielle le 1er septembre 2023 et réitère sa ferme volonté d’organiser les élections combinées, dans le délai constitutionnel, en date du 20 décembre 2023 », a annoncé Patricia Nseya, rapporteur de la centrale électorale.
Par ailleurs, soucieuse de prendre en compte les préoccupations des parties prenantes afin d’assurer l’inclusivité du processus électoral en cours et de garantir l’équité de traitement entre les différents compétiteurs, la CENI a prorogé de cinq jours la période de dépôt et de traitement des dossiers des candidatures à la députation provinciale et à l’élection des coseillers communaux, soit du 23 au 27 août 2023. Ces opérations devraient se clôturer ce mardi. Avec cette prorogation, la période d’ajout, du retrait ou de la substitution des dossiers ira désormais du 28 août au 1er septembre 2023.
Election partielle des conseillers communaux
La plénière de la CENI a décidé de n’organiser l’élection des conseillers communaux en date du 20 décembre 2023 que dans les communes situées dans les chefs-lieux de province.
Elle a motivé sa décision par la nécessité soulevée par le ministre de l’Intérieur « de reporter les élections communales dans certaines entités territoriales où se posent avec acuité les conflits du pouvoir coutumier et de délimitation administrative ».
De ce fait, la CENI a rassuré les candidats indépendants, les partis et regroupements politiques ayant déjà payé leur cautionnement pour les communes non concernées, que celui-ci sera pris en compte lors de l’organisation de l’élection des conseillers communaux en 2024 dans les communes restantes, selon un calendrier réaménagé qu’elle publiera dans les meilleurs délais.