Le Forum économique Angola-Brésil, avec la participation des centaines d’hommes d’affaires angolais et brésiliens, s’est tenu vendredi à Luanda, en présence des présidents de deux pays. Dans son allocution, le président João Lourenço a invité les investisseurs brésiliens à saisir les opportunités d’affaires qu’offre le corridor de Lobito.
Le corridor de Lobito constitue une route stratégique alternative vers les marchés d’exportation pour la Zambie et la RDC et offre la voie la plus courte reliant les principales régions minières de ces deux pays à la mer. En Angola, il relie 40 % de la population du pays et plusieurs investissements à grande échelle sont en cours dans l’agriculture et la vente au détail dans les provinces de Benguela, Huambo, Bie et Moxico.
« Avec l’exploitation du corridor Lobito, en investissant en Angola, vous aurez également accès au grand marché de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui a un PIB de plus de 720 milliards de dollars américains et environ 340 millions de consommateurs », a dit le président angolais aux investisseurs brésiliens.
Selon João Lourenço, l’Angola compte sur l’investissement privé direct brésilien dans son économie, pour transformer son potentiel économique en richesse réelle, créer des emplois et la prospérité.
« Nous réitérons l’invitation aux entrepreneurs brésiliens à investir sans crainte en Angola », a-t-il ajouté.
Le gouvernement angolais est particulièrement intéressé à voir des investisseurs brésiliens investir dans l’agro-industrie, l’industrie du short, l’industrie automobile, la fabrication de tracteurs et d’algues, les engrais, la production de panneaux solaires, l’industrie pharmaceutique pour la production de médicaments et de vaccins, le bois industries de transformation, le tourisme, l’immobilier et dans toutes les autres branches de leur propre intérêt.
Par ailleurs, João Lourenço a aussi encouragé les entrepreneurs angolais à saisir les opportunités d’affaires que le Brésil offre dans pratiquement tous les secteurs de l’économie brésilienne et la possibilité que, à travers le Brésil, ils puissent également atteindre les pays du Mercosul (l’Argentine, du Brésil, du Paraguay, de l’Uruguay et du Venezuela).
« Ma présence et celle du président Lula à l’acte de clôture de ce Forum d’affaires traduisent notre engagement élevé à stimuler l’investissement et le commerce entre les deux pays », a-t-il souligné.
Le président Lourenço a, à cette occasion, rappelé que le Brésil a été l’un des pays les plus visibles à l’appui du développement économique de l’Angola, étant sa technologie brevetée et ses connaissances dans les travaux emblématiques des infrastructures publiques, dans l’accroissement de la production et de l’approvisionnement de produits alimentaires, dans la prestation de services de santé et, ce qui est non moins important, dans l’autonomisation technique et professionnelle des jeunes.