Le roi Abdallah II de Jordanie est arrivé dimanche 7 janvier 2024 à l’aéroport international de Kigali, où il a été accueilli par le président rwandais Paul Kagame. Au cours de leurs échanges tenus au palais présidentiel (Urugwiro Village), les deux personnalités ont convenu d’élargir leur coopération bilatérale notamment dans les domaines de la défense, de l’économie et de la lutte contre le terrorisme.
Paul Kagame et Abdallah II ont souligné particulièrement la nécessité pour le Rwanda et la Jordanie de poursuivre la coordination et les consultations sur diverses questions d’intérêt commun, en particulier la guerre contre le terrorisme dans le cadre d’une approche globale, et les efforts visant à renforcer la paix et la sécurité internationales.
« Sa majesté le roi a exprimé son appréciation pour le partenariat avec le Rwanda dans le cadre de l’initiative « Rencontres d’Aqaba », et pour ses efforts pour organiser une série de réunions à la fin de l’année dernière. Le président du Rwanda a apprécié les efforts de la Jordanie pour continuer à coordonner les efforts internationaux dans la guerre contre le terrorisme, dans le cadre de l’initiative des « Rencontres d’Aqaba »« , rapporte le cabinet du roi Abdallah II.
A cette occasion, ils ont évoqué les derniers développements de la situation dans la région, en particulier dans la bande de Gaza, à la suite des attaques israéliennes, qui ont causé une situation humanitaire tragique.
« Sa majesté le roi a réitéré la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza, protégeant les civils et garantissant l’acheminement adéquat et continu de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. Sa majesté a apprécié la contribution du Rwanda à la réponse humanitaire à Gaza en envoyant un avion de secours et d’aide humanitaire dans la bande de Gaza », ajoute la même source.
Pour la Jordanie, il faut une pression du monde entier pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza car, prévient Abdallah II, les répercussions de la poursuite de la guerre seront désastreuses pour tout le monde.
Abdallah II a, dans la foulée, réitéré le rejet du déplacement forcé des Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, mettant en garde contre les actes de violence perpétrés par des « colons extrémistes » contre les Palestiniens en Cisjordanie.
Il n’y a pas de paix, ni de stabilité dans la région sans une solution juste à la question palestinienne, sur la base de la solution à deux États, qui redonne au peuple palestinien ses pleins droits légitimes, a-t-il souligné.