A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les mutilations génitales féminines, célébrée ce mardi 6 février 2024, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé à redoubler d’efforts pour défendre les droits des femmes et des filles et mettre fin une fois pour toutes aux mutilations génitales féminines.
Les mutilations génitales féminines (MGF) recouvrent, selon la définition qu’en donne l’Organisation mondiale de la santé, toutes les pratiques consistant en l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou en toute autre lésion des organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales.
Selon le secrétaire général de l’ONU, en 2024, 4,4 millions de filles risquent de souffrir de cet horrible acte de violence sexiste, qui a de graves répercussions physiques et psychologiques à vie.
Ainsi, a-t-il appelé à redoubler d’efforts et d’investissements pour défendre les droits des femmes et des filles et mettre fin une fois pour toutes aux mutilations génitales féminines.
« La mutilation génitale féminine constitue une violation flagrante des droits humains fondamentaux qui porte atteinte à vie à la santé physique et mentale des femmes et des filles…Nous avons besoin d’une action décisive pour lutter contre les normes sociales, économiques et politiques qui perpétuent la discrimination à l’égard des femmes et des filles, limitent leur participation et leur leadership et restreignent leur accès à l’éducation et à l’emploi. Cela commence par remettre en question les structures de pouvoir et les attitudes patriarcales à l’origine de cette pratique odieuse », a déclaré António Guterres dans son message.
Le monde a aussi besoin, a insisté le patron de l’ONU, d’investissements urgents pour atteindre l’objectif fixé dans les objectifs de développement durable d’éliminer les mutilations génitales féminines d’ici 2030.
Dans ce contexte, il a souligné la nécessité d’amplifier la voix des survivants et soutenir leurs efforts pour récupérer leur vie, sur la base de leur autonomie corporelle.