Le président Félix Tshisekedi a procédé mercredi à la pose de la première pierre des travaux de modernisation de la maternité de Kintambo, située à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
Selon le cabinet du chef de l’Etat congolais, il s’agira de réhabiliter les bâtiments vétustes construits en 1952 et de construire un immeuble additionnel. Ces travaux seront exécutés par les « Bâtisseurs de la nation », des ex-délinquants (Kuluna) réhabilités et formés par le Service National. Parmi eux figurent des maçons, des menuisiers, des ferrailleurs, des peintres et des électriciens.
« Ils sont fiers de contribuer au développement du pays », a affirmé le général-major Jean-Pierre Kasongo, commandant du Service national.
Les vieux bâtiments qui seront réhabilités ont une superficie de 3 962 mètres carrés, alors que le nouvel immeuble qui sera construit en aura 3 266 (type rez-de-chaussée et deux étages). Ce dernier regroupera entre autres le plateau technique avec deux blocs opératoires ultramodernes, la salle d’accouchement et des chambres d’hospitalisation. L’ensemble des travaux devrait durer 24 mois.
A en croire Brigitte Tupela, médecin-directeur de l’hôpital de Kintambo, ce projet va « offrir à la mère les meilleures conditions pour donner la vie et au nouveau-né, un environnement sécurisé ».
« Vous venez d’apporter une solution idoine, non-seulement à la population de Kinshasa, mais aussi aux travailleurs de cette maternité », a-t-elle dit au chef de l’État.
Le Service national, conformément au décret-loi 032 du 15 octobre 1997, est un organe paramilitaire d’éducation, d’encadrement et de mobilisation des actions civiques et patriotiques en vue de la reconstruction du pays.