Invalidée pour « absentéisme », la députée nationale, Marie-Ange Mushobekwa dénonce un règlement des comptes. L’élue de la famille politique de Joseph Kabila accuse la présidence de la République d’être derrière cette décision.
L’ancienne ministre des Droits humains affirme être victime de ses prises de position qui « dérangent » le régime Tshisekedi, car dit-elle, « Je suis régulière aux plénières à l’Assemblée nationale et tout le monde le sait. Sauf lorsque je suis malade ». Et aussi ajoute-t-elle » toutes mes absences ont été autorisées par le bureau et j’ai présenté toutes les pièces justificatives à la commission ad hoc ».
« La majorité de mes collègues de l’union sacrée présents dans la salle ont été scandalisés lorsqu’on a cité mon nom pcq’ils me voient souvent aux plénières. Mon nom a été rajouté au manuscrit dans la salle après un coup de fil en provenance de la présidence m’ont dit deux collègues », a-t-elle souligné.
L’Assemblée nationale s’est contredite
Mushobekwa révèle que ses » soins médicaux à l’étranger, les trois derniers voyages étaient payés par l’Assemblée nationale ». Quelle contradiction, regrette-t-elle. Et se demande » comment expliquer cette décision alors que tous les documents médicaux fiables ont été présentés ? »
« Je serai probablement leur première prisonnière…! Je sais tout ce qui est entrain de se tramer », a-t-elle alerté. Parmi les députés invalidés, il y a notamment le coordonnateur de la coalition Lamuka, Adolphe Muzito et l’ancien ministre de l’Intérieur, Henry Mova.
La Rédaction