Le bureau politique du PPRD condamne « l’instauration de la dictature » en RDC par le régime Tshisekedi, à travers une « désarticulation des institutions » au point de réduire selon la famille politique de Joseph Kabila, à néant l’esprit de la Constitution qui a consacré l’équilibre entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.
Avec Félix Tshisekedi au pouvoir, le parti phare du Front commun pour le Congo constate désagréablement « une concentration totale et dangereuse de tous les pouvoirs au sein d’une seule institution, en l’occurrence le président de la République ». Cette situation, dénonce le PPRD, est de nature à altérer la démocratie et son bon fonctionnement.
« Les désignations irrégulières des membres de la Cour constitutionnelle, la composition du bureau de la CENI, l’adoption d’une loi électorale décriée, l’invalidation sélective de mandat des députés nationaux, illustrent amplement cette dérive totalitaire », a déclaré le bureau politique du PPRD à l’issue de sa session extraordinaire ténue du 27 au 29 Juin 2022, sous la direction de Moise Ekanga, délégué de Joseph Kabila.
Ainsi, ce parti de l’opposition souligne l’impérieux devoir d’offrir au peuple congolais une alternative politique crédible face à la gestion actuelle du pays qui, selon le PPRD, a montré ses limites sur tous les plans.
Par ailleurs, sur le plan économique et social, la formation politique de l’ancien chef de l’Etat relève avec forte inquiétude, une perte continue du pouvoir d’achat des Congolais et une détérioration accentuée de son train de vie quotidien.
Cette décrépitude sociale, fustige le PPRD, est arrivée alors que le « peuple assiste impuissant, en un temps record, à des détournements des deniers publics récurrents ainsi qu’à un enrichissement insolent de certains cadres au pouvoir ».
La Rédaction