La République démocratique du Congo (RDC) devient de plus en plus attractive pour les investissements. Le nouvel élan insufflé par la gouvernance Tshisekedi séduit des partenaires internationaux.
Le climat des affaires est entrain d’être amélioré. Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi a échangé avec la chargée d’affaires de la Grande-Bretagne en RDC, Sophia Willitts-King, notamment sur des réformes en cours et la finance verte.
« En tant que contributeur majeur au FMI et à la Banque mondiale, la Grande-Bretagne est ravie d’entendre son engagement à réformer les impôts au profit de l’environnement des affaires, à payer les retraites et apporter les changements structurels nécessaires », se réjouit la diplomate britannique.
Willitts se dit « touchée par le fait que le ministre poursuive une stratégie à long terme pour le bénéfice de ce pays qui exige une réelle détermination et un leadership, car les choix à faire sont difficiles ».
Par ailleurs, les deux personnalités ont aussi évoqué « la finance verte et les défis d’y accéder ». Dans la foulée, Sophia Willitts-King fait remarquer qu’ endommager « des habitats vitaux est une étape sur laquelle on ne peut revenir ».
« Nous avons convenu que sur toutes ces questions, nous devons augmenter la fréquence de nos discussions sur la façon dont nous travaillons plus étroitement ensemble dans l’intérêt de la population de la RDC », a-t-elle dit.
Depuis l’avènement de Félix Tshisekedi au pouvoir, plusieurs réformes sont entreprises notamment, sur la chaîne informatisée pour la collecte optimale des recettes publiques. Le gouvernement a fait de l’amélioration du climat des affaires un de ses piliers. Des efforts sont multipliés afin de permettre à la République démocratique du Congo d’attirer des investisseurs et des capitaux.
Le FMI a même reconnu que l’environnement macroéconomique du pays « s’est amélioré » au cours des deux dernières années. « Les autorités ont adopté des politiques macroéconomiques prudentes », a déclaré le FMI en juin , principalement en arrêtant le financement de la Banque centrale par le gouvernement.
Reagan Ndota