Placée sous le thème: « la justice pour tous, socle du développement”, l’année judiciaire 2022-2023 a été ouverte, ce vendredi 2 septembre, en présence du président Evariste Ndayishimiye et de plusieurs autres hautes personnalités du pays.
Le chef de l’Etat burundais a, dans son discours, souligné qu’il « n’ya pas de développement sans justice ». Il a demandé à l’exécutif, l’administration, les services publics et la population de jouer chacun son rôle afin d’asseoir la justice dans le pays.
Par la même occasion, les responsables administratifs sont appelés à agir « en bon père de famille » en jouant parfois le rôle de médiateur en cas de différends entre citoyens, pour que les instances judiciaires ne soient qu’un ultime recours. « La baisse du nombre de cas permettrait un meilleur traitement », a-t-il dit.
Le président Ndayishimiye a, par ailleurs, demandé aux services publics particulièrement les forces de l’ordre de prévenir les crimes en renforçant la collaboration avec la population pour que les procès en rapport avec la criminalité soient sensiblement réduits.
Dans le but de désengorger les maisons carcérales pour que les prisonniers en âge de travailler contribuent au développement du Burundi, Ndayishimiye a demandé aux magistrats de liquider avec diligence les arriérés judiciaires et accélérer le traitement de nouveaux dossiers.
Reagan Ndota