Les parties prenantes au processus électoral en RDC multiplient des rencontres, afin d’aboutir à des élections crédibles et apaisées, dans le respect du délai. L’implication de tous les acteurs est indispensable, pour réussir l’organisation du quatrième cycle électoral.
Dans ce cadre, une délégation de la Commission d’intégrité et de médiation électorale (CIME) a échangé, lundi 5 septembre 2022, avec le président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé), Martin Fayulu, qui n’a toujours pas reconnu le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dirigé par Denis Kadima, accusé d’être à la solde du président Félix Tshisekedi. L’actuel numéro 1 de la CENI bénéficie pourtant du soutien de la CIME en dépit l’opposition des Eglises catholique et protestante.
Selon les informations parvenues à Afriquactu.net, Fayulu a réitéré à la délégation de la CIME conduite par Dodo Kamba, sa position sur la transparence et la crédibilité des élections de 2023, afin d’offrir à la République démocratique du Congo des dirigeants et institutions légitimes.
La CIME a, pour sa part, salué la disponibilité et la promptitude de l’opposant Fayulu. «Nous venons de parler de notre organisation et de ce qu’elle fait, et puis autour de l’actualité. Nous avons apprécié sa disponibilité et sa promptitude à sa juste valeur. Nous sommes dans une démarche et nous apprécions la manière dont il nous a reçu. Ce n’est pas la première fois, il est habitué aux hommes de l’église. Nous avons très bien parlé et sa réaction a été la bonne », a déclaré Dodo Kamba.
Pendant ce temps, la centrale électorale poursuit ses opérations. Elle a rassuré que le délai constitutionnel va être respecté. La CENI a invité les différentes parties prenantes au processus électoral à se référer à « elle seule » en vue d’échanger sur les différents aspects des préparatifs des élections.
Reagan Ndota