Le ministre des Droits humains invite l’Inspection générale de la police à diligenter, sans tarder, une enquête sur les traitements dégradants infligés mercredi aux médecins du Syndicat national des médecins (Synamed) par les policiers.
Ces médecins manifestaient à Kinshasa, capitale de la RDC, pour exiger le respect des engagements pris par le gouvernement en août 2021, l’application du statut spécifique des médecins et des engagements liés au logement et transport prévus au budget 2022.
Ils ont été réprimés par la police. Fabrice Puela exige que les auteurs de ces actes soient déférés devant les instances compétentes. Condamnant fermement l’usage de la force, le ministre des Droits humains a rappelé que « la tenue d’ une marche pacifique même sans prise d’ acte de l’autorité compétente ne constitue nullement un prétexte de violations des droits fondamentaux reconnus aux citoyens conformément à la vision prônée par le chef de l’Etat ».
« C’est avec consternation que le ministre des Droits humains a appris la répression violente qui a sanctionné la marche pacifique organisée par le Syndicat national des médecins (Synamed)) en revendication de la revalorisation de leurs salaires et primes », rapporte un communiqué.
Le Syndicat national des médecins (SYNAMED) a aussi dénoncé la brutalité et la violence dont la police a fait montre. Les médecins disent attendre des excuses des autorités de la police.
En dépit de la brutalité policière, un mémorandum contenant leurs revendications a été remis au gouverneur de la ville de Kinshasa.
Reagan Ndota