Le président de la ligue des jeunes du parti de Moïse Katumbi affirme avoir été en prison injustement. Bénéficiaire de la grâce présidentielle, Jacky Ndala a été libéré samedi.
Il avait été condamné à 24 mois de prison ferme, pour « incitation à la désobéissance civile ». Le cadre d’Ensemble pour la République a passé 11 mois en prison. Clamant toujours son innocence, J. Ndala a, tout de même, levé l’option de pardonner à ses bourreaux. Aussi, a-t-il remercié son parti pour le soutien lui témoigné durant ce moment difficile.
« 11 mois jour pour jour, ce samedi 18 juin, les esprits se sont glorifiés. J’étais en prison injustement… je pardonne.Toute ma reconnaissance à Mvuluzi Kimbangu. Mes remerciements à mon président, mon grand frère: Moïse Katumbi pour tout, à ma famille politique », a-t-il dit.
Soutien aux FARDC
Il recouvre sa liberté dans un contexte de tension entre la RDC et le Rwanda. La partie Est du Congo est déstabilisée par les terroristes du M23 soutenus par le pays de Paul Kagame.
En patriote résistant, Jacky Ndala mobilise les Congolais à se ranger derrière les Forces armées de la République démocratique du Congo afin de sauver le pays.
« Le Congo est en guerre. Nous quittons cette prison, derrière nos FARDC. Nous avons une seule mission, celle de mobiliser toute la jeunesse de ce pays afin de soutenir nos forces armées et évidemment, le chef de l’Etat, qui est le commandant suprême des forces armées, afin de mettre hors d’état de nuire l’ennemi de notre pays », a-t-il déclaré quelques minutes après sa libération.
Le président congolais, Félix Tshisekedi a demandé aux partenaires internationaux de la RDC en Afrique, les États-Unis et surtout le Royaume-Uni de condamner cette invasion, et faire pression sur le Rwanda de retirer ses troupes du sol congolais.
La Rédaction