Le secrétaire général de l’ONU appelle à « une action transformatrice » pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles.
Dans son message fait à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, qui est commémorée le 25 novembre, Antonio Guterres a encouragé les gouvernements à concevoir, financer et mettre en œuvre des plans d’action nationaux pour lutter contre ce fléau.
Le chef de l’ONU a estimé qu’il fallait impliquer la société civile à chaque étape de la prise de décision et faire en sorte que toutes les lois soient «mises en œuvre et respectées», afin que les survivantes puissent voir leurs droits à la justice et au soutien respectés.
« J’appelle les gouvernements à augmenter de 50% le financement des organisations et mouvements de défense des droits des femmes d’ici 2026 ». a-t-il déclaré.
Dans ce cadre, une campagne de 16 journées d’activisme contre la violence basée sur le genre va être menée. Cette campagne globale démarrera le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se poursuivra jusqu’au 10 décembre, Journée des droits de l’homme.
Selon une nouvelle étude publiée mercredi par deux agences des Nations unies, chaque heure en moyenne plus de cinq femmes, ou filles, ont été tuées par un membre de leur propre entourage en 202.
Ce rapport d’ONU Femmes et de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) estime que ces chiffres sont «un brutal rappel du fait que la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des atteintes les plus fréquentes aux droits de la personne dans le monde».
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres,a observé que «cette discrimination, cette violence et ces abus visant la moitié de l’humanité ont un coût élevé». Guterres regrette que cela limite la participation des femmes et des filles dans tous les domaines de la vie, nie leurs droits et libertés fondamentaux et bloque la reprise économique égale et la croissance durable dont le monde a besoin.
Reagan Ndota