Le collectif des défenseurs des droits de l’homme militant pour la défense des droits et libertés de l’ancien conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya, exige l’acquittement pur et simple de l’ex-« Monsieur sécurité » de Félix Tshisekedi et de ses co-accusés.
Le dossier pour lequel ils sont poursuivis est, selon ce collectif, « vide avec une accusation assise sur des imaginations et des règlements des comptes ».
Dans une déclaration faite dimanche 5 février 2023, le collectif free François Beya a affirmé qu’ils ont été « faussement accusés d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et de tentative d’assassinat du chef de l’Etat sous le coup d’une procédure irrégulière, illégale et inconstitutionnelle, orchestrée et menée par Jean-Hervé Mbelu Biosha, le patron de l’Agence nationale des renseignements, ainsi que ses complices contre un homme dont la rigueur et la loyauté dans l’exercice de ses fonctions aux côtés du président de la République ne peuvent faire l’objet d’aucun doute ».
Face à cette situation, le collectif a sollicité une fois de plus l’implication du président Félix Tshisekedi, en sa qualité de magistrat suprême, pour que justice soit dite et que François Beya soit libéré et lavé définitivement devant la justice ainsi que devant l’opinion nationale et internationale, par ricochet, ses co-accusés également.
La structure de la société civile a rappelé que Beya a « servi quatre présidents qui se sont succédé à la tête de notre pays, sans faire l’objet d’aucun soupçon car, dévoué dans son travail pour l’intérêt de la République ».
« Après avoir passé 60 jours de détention arbitraire et illégale dans les locaux de l’ANR que d’aucuns qualifient à juste titre de police politique, monsieur François Beya ainsi que ses co-accusés dont les droits constitutionnels systématiquement violés, ont été enfin envoyés devant la justice en toute violation de l’article 18 de la Constitution pour connaître du fond de cette affaire qui a remis en cause toutes les promesses d’humanisation des services de sécurité prônées par le président Félix Tshisekedi lors de son avènement à la magistrature suprême », a dénoncé le collectif.
En août dernier, François Beya avait bénéficié d’une liberté provisoire en vue de suivre des soins de santé appropriés en dehors du pays compte tenu de son état de santé très préoccupant. Cependant, regrette le collectif, cependant, « son dossier judiciaire reste toujours en suspens alors qu’il est établi noir sur blanc que les raisons des accusations portées contre lui et ses co-accusés ne sont pas fondées et ne reflètent aucune réalité. Et tous ses co-accusés croupissent toujours dans la prison de Ndolo injustement de façon irrégulière et arbitraire et personne parmi eux n’a bénéficié d’aucune liberté, même provisoire alors qu’ils sont tous innocents et très malades dûs aux mauvaises conditions d’incarcération ».
Pour le collectif, François Beya continue à être prisonnier politique par la volonté de ses détracteurs, ses co-accusés également en paient le prix. « D’où le collectif free François Beya Kasonga réitère sa demande de mettre définitivement fin à cette parodie de procès qui ternit davantage l’image de notre justice soumise aux multiples interférences politiques ».
« Le Collectif rappelle à l’opinion tant nationale qu’internationale que Monsieur François Beya Kasonga paie le prix de sa loyauté et de son sérieux dans son travail aux côtés du chef de l’État », souligne-t-il.
Reagan Ndota