Le président Félix Tshisekedi a réaffirmé sa détermination à « travailler pour que les hommes de la RDC et de l’Afrique améliorent leur perception de l’image et du rôle que la société attribue à la femme ».
Le chef de l’Etat congolais a lancé lundi 19 juin à Kinshasa, la Conférence internationale sur les violences basées sur le genre (VBG). Cette rencontre se tient sous le thème : « Travailler ensemble pour mettre fin aux violences basées sur le genre en République démocratique du Congo ». Elle va se clôturer mardi.
Dans son discours, Félix Tshisekedi a réaffirmé son engagement à faire de la RDC un espace où les droits des femmes seront autant respectés que ceux des hommes.
« J’ai personnellement tenu à présider le lancement de cette conférence afin de réaffirmer mon engagement à tout mettre en œuvre pour que la RDC en particulier et l’Afrique en général deviennent des espaces où les droits des femmes seront autant respectés que ceux des hommes », a-t-il déclaré.
Dans la foulée, il a émis le vœu de voir « les hommes se muer en champions de la prévention et de la lutte pour les droits des femmes ».
Selon l’ONU, la violence basée sur le genre (VBG) constitue l’un des principaux problèmes de protection auxquels sont confrontées les personnes, les familles et les communautés touchées par les crises humanitaires à répétition dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Félix Tshisekedi a précisé qu’il a reçu de l’Afrique le mandat d’implémenter la masculinité positive dans le continent mais surtout d’amener les Etats africains à adopter la toute première convention dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes et filles, « dont l’adoption est espérée en février 2024 ».
Depuis 2020, la communauté humanitaire de la RDC s’est engagée dans une programmation basée sur l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme et de la fille. Depuis lors, une feuille de route a été conçue pour répondre aux besoins dans le contexte de protection transversale et de redevabilité envers les personnes affectées, la prévention aux exploitations et abus sexuels (PSEA), l’inclusion, la prévention et la réduction des risques de VBG dans l’action humanitaire.