La Journée mondiale de la population est célébrée ce mardi 11 juillet sous le thème : « Faire progresser l’égalité des genres afin de réaliser les rêves des 8 milliards de personnes qui peuplent le globe ».
Dans son message, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a indiqué que cette journée engage les dirigeants du monde à œuvrer pour que l’égalité des genres se concrétise dans toute sa force.
Il a noté que la discrimination fondée sur le genre nuit à tout le monde, femmes et filles, hommes et garçons. Ainsi, dit-il, investir en faveur des femmes bénéficie à l’ensemble des personnes, des communautés et des pays.
Alors que la famille humaine est plus grande que jamais (8 milliards de personnes), le patron de l’ONU regrette que les dirigeants accusent pourtant un retard considérable dans l’édification d’un monde pacifique et prospère pour toutes et tous.
« A mi-parcours du Programme 2030, le monde est dangereusement loin du compte dans la réalisation des Objectifs de développement durable. Au rythme actuel, il faudra près de 300 ans pour parvenir à l’égalité des genres. Et dans le domaine de la santé maternelle et de l’accès à la planification familiale, les progrès ont été extrêmement lents », déplore-t-il.
Dans ce contexte, Antonio Guterres a rappelé que, essentiels en soi, les objectifs consistant à faire progresser l’égalité des genres, à améliorer la santé maternelle et à donner aux femmes les moyens de faire leurs propres choix procréatifs sont par ailleurs indispensables à la réalisation de tous les Objectifs de développement durable.
« Faisons bloc avec les femmes et les filles qui luttent pour leurs droits. Et redoublons d’efforts pour que les Objectifs de développement durable deviennent une réalité pour les 8 milliards d’habitantes et d’habitants de notre planète », a-t-il exhorté.
Représentant 49,7 % de la population, les femmes et filles sont pourtant souvent ignorées dans les discussions sur la démographie et leurs droits sont violés dans les politiques liées à la population, dénonce l’ONU.
Cette exclusion a pour résultat, fulmine-t-elle, un monde qui exclut et marginalise la moitié de la population de notre planète, c’est-à-dire un problème qui nous prive toutes et tous d’un avenir plus prospère, plus paisible et plus durable. « La racine de ce problème est l’inégalité des genres », a-t-elle souligné.
Face à cette situation, l’ONU a soulevé la nécessité d’atteindre absolument l’égalité des genres pour créer un monde plus juste, plus résilient et plus durable.