L’arrêt de la Cour de cassation dans l’affaire Kabund pour laquelle l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale devenu opposant est accusé notamment d’offense au chef de l’Etat, est attendu le 6 septembre 2023. Le procureur général a requis trois ans de prison contre l’ancien bras droit du président Félix Tshisekedi.
Le procès de Jean-Marc Kabund, président du parti Alliance pour le changement, s’est achevé ce lundi 14 août à la prison centrale de Makala où l’audience a été exceptionnellement délocalisée. L’opposant va devoir encore patienter pour être fixé sur son sort.
« La justice est désormais placée devant ses responsabilités face à l’histoire dans le procès Kabund. Le peuple congolais a suivi et soutenu le président Jean-Marc Kabund à l’audience de ce jour, telle que étrangement délocalisée à la prison centrale de Makala, qui vient de prendre fin. Face à un réquisitoire évoquant un cumul des peines de 3 ans d’emprisonnement, relatives aux accusations d’outrage aux corps constitués (Parlement et Gouvernement), offense au Chef de l’État et propagation des faux bruits, notre Défense s’est livrée au balayage juridiquement imparable des allégations infondées du Ministère Public. La Cour de Cassation a pris l’affaire en délibéré afin de rendre son arrêt ce 6 septembre 2023 », a indiqué Ghislain Mwanji, porte-parole du parti de Kabund.
Après sa démission du bureau de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund est devenu opposant farouche au président Félix Tshisekedi qu’il décrit comme « danger au sommet de l’État ». Il a dénoncé aussi l’exercice du pouvoir de Tshisekedi et de ses proches qui se fait, selon lui, au détriment des Congolais. Pour ces propos, il par la justice pour outrage au chef de l’État, diffamation et injures publiques.