La candidature de Moïse Katumbi à la présidentielle congolaise n’a pas été déposée ce mardi. L’équipe (mandataires) de l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga qui a fait le déplacement du siège national de la CENI a apporté des pièces certifiées conformes aux originaux alors que la centrale électorale exige « des pièces originales » afin de réceptionner le dossier de l’opposant.
L’exigence de la CENI « ne pose aucun problème », a affirmé le porte-parole du parti Ensemble pour la République, Hervé Diakese, qui a annoncé qu’une équipe a été dépêchée urgemment à Lubumbashi afin de ramener les documents originaux.
« Notre équipe d’avance qui travaillait étroitement avec la CENI nous a procédés pour emmener l’ensemble de son dossier de candidature conformément à la loi au complet. La CENI nous a priés de pouvoir, à côté, des pièces certifiées conformes aux originaux, lui apporter aussi les originaux. En tout fair-play, ça ne nous a posés aucun problème. Nous dépêchons une équipe en toute urgence à Lubumbashi pour ramener les pièces originales. Ce qui fait que, demain, ces éléments seront mis à la disposition de la CENI afin que la candidature du président Katumbi puisse être déposé au Bureau de réception et de traitement des candidatures (BRTC) », a-t-il déclaré au sortir du siège de la CENI.
Les documents à fournir par un candidat président de la République sont : une photocopie de la carte d’électeur ; un certificat de nationalité ; un extrait du casier judiciaire en cours de validité ; une preuve de payement dans le compte du trésor public de frais de dépôt de candidature non remboursable ; symboles ou logo par parti politique ou regroupement Politique ; une photocopie certifiée conforme du diplôme d’études supérieures ou universitaires ou de l’attestation en tenant lieu ou de l’attestation justifiant d’une expérience professionnelle d’au moins 5 ans dans le domaine politique, administratif ou socio-économique.
Pendant ce temps, d’autres candidats ont déjà déposé leurs dossiers. Il s’agit notamment du prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege et de l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito.