Jean-Claude Muyambo, petit-fils d’un ingénieur néerlandais, a fait fortune comme avocat quand, à la libéralisation du secteur minier, les entreprises se sont ruées sur le Katanga et ont eu recours à ses services. Il mobilise pour la réélection de Félix Tshisekedi à la présidentielle du 20 décembre 2023.
Candidat député provincial dans le Haut-Katanga, Jean-Claude Muyambo se présente comme « l’homme qui va développer » cette province. A la présidentielle, l’ancien bâtonnier de Lubumbashi appelle à voter pour Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession.
Le président national du parti politique Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement (SCODE) est convaincu que le cinquième président congolais va rencontrer les attentes de la population, s’il obtenait un deuxième mandat à la tête de la République démocratique du Congo.
« Je pense au regard de la pandémie de la Covid-19 qui a paralysé le monde durant deux ans… le candidat n° 20 Fatshi (Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo) n’a pas travaillé comme il se doit, d’où intérêt à lui accorder un second mandat », a-t-il dit.
Cette déclaration est faite au lendemain du meeting de campagne tenu à Lubumbashi, au cours duquel Félix Tshisekedi a réaffirmé sa volonté de revoir les contrats miniers pour permettre au pays de bénéficier de ses richesses.
« Nous ne voulons plus des contrats signés à l’époque. Maintenant, nous voulons un changement. Désormais, les partenariats seront du type gagnant-gagnant. TFM [Tenke Fungurume mining, compagnie minière] et Sicomines sont d’accord », a déclaré le candidat n°20.
Les 6 engagements de Félix Tshisekedi
Le président de la République sortant a pris 6 engagements majeurs pour bâtir un « nouveau Congo ».
Premièrement, l’engagement de créer plus d’emplois (6,4 millions d’emplois sur les cinq prochaines années) au moyen d’une approche volontariste avec des solutions tirées de notre vécu quotidien, en accélérant la promotion de l’entrepreneuriat.
Deuxièmement, l’engagement de protéger le pouvoir d’achat de tous les citoyens congolais contre les aléas du prix à l’importation et des variations du taux de change, afin de leur assurer une qualité de vie stable et digne, en maîtrisant davantage le cadre macroéconomique.
Troisièmement, l’engagement d’assurer avec plus d’efficacité, la sécurité pour tous au moyen d’une restructuration profonde de l’appareil de sécurité et de défense, ainsi que la sauvegarde de nos intérêts par le renforcement de l’académie diplomatique congolaise.
Quatrièmement, l’engagement d’intensifier la diversification de notre économie et d’accroître sa compétitivité, en procédant par l’intégration de l’espace national en un marché unifié pour mieux la préparer à la transformation des produits agricoles et miniers bruts.
Cinquièmement, l’engagement de garantir plus d’accès aux services de base, en assurant la réception des soins de santé de qualité et un accès universel à l’enseignement primaire et secondaire, à l’eau et à l’électricité, ainsi qu’à la protection sociale.
Et enfin, l’engagement de renforcer l’efficacité des services publics à travers la construction et l’amélioration des infrastructures routières, aéroportuaires et touristiques, tout en réduisant la fracture numérique sur tout le territoire national.