Les Congolais vont élire de nouveaux dirigeants en 2023. Ce quatrième cycle électoral est marqué par des tensions. L’opposition accuse le pouvoir en place de préparer la fraude électorale. La communauté internationale tente de calmer la situation.
Une délégation de représentants de l’ambassade américaine à Kinshasa conduite par le directeur de mission de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), Paul Sabatine, a été reçu, jeudi 2 juin, à Lubumbashi, par Moïse Katumbi, probable candidat à la présidentielle.
A l’occasion, les diplomates américains ont soulevé la nécessité d’organiser des élections libres, transparentes et inclusives dans le respect du délai constitutionnel.
« Discussion dynamique avec Moïse Katumbi sur la nécessité d’organiser des élections libres, équitables, transparentes et inclusives en 2023 et sur les efforts visant à mettre fin aux discours de haine et à développer le secteur agricole afin de réduire la dépendance aux importations », rapporte l’ambassade des USA.
Depuis plusieurs années, l’USAID collabore avec le gouvernement congolais, pour améliorer la qualité de vie des Congolais, contribue à l’amélioration de l’efficacité des institutions nationales et renforce les bases d’une paix durable dans l’Est de la RDC.
Paul Sabatine a souligné que « la démocratie s’épanouit lorsque nous faisons de la place pour un dialogue politique inclusif qui aide à résoudre les conflits interethniques et intercommunautaires ».
Le chef de mission de l’USAID s’est entretenu aussi avec l’archevêque métropolitain de Lubumbashi, monseigneur Fulgence Muteba sur l’importance de résoudre les tensions ethniques et de préparer la RDC à des élections pacifiques, transparentes et inclusives en 2023.
L’Assemblée nationale a adopté, le jeudi 2 juin, en première lecture, la proposition de loi modifiant et complétant la loi électorale. Le texte a été voté sans ses initiateurs (G13). Ces derniers avaient claqué la porte, dénonçant l’absence de débat.
La Rédaction