La RDC est mise à genoux par les présidents rwandais et ougandais, a tonné Firmin Yangambi qui, par ailleurs, considère Félix Tshisekedi comme le « coupable principal » de cette situation.
Candidat déclaré à la présidentielle de 2023, Firmin Yangambi appelle les Congolais à se « ressaisir », car prévient-il, « le pire est devant nous ». Selon lui, la République démocratique du Congo (RDC) dirigée par l’ancien opposant Félix Tshisekedi « est trop faible…Kagame et Museveni nous ont mis à genoux. Le coupable principal aujourd’hui est Tshisekedi ».
« Jusqu’ici, le gouvernement congolais est impuissant face à Kagame et Museveni. N’eussent été le sacrifice des forces armées et les récriminations des populations, ce régime aurait déjà officiellement cédé des attributs de souveraineté du Congo à Kagame et Museveni », a-t-il constaté.
Pour le leader de la Dynamique changer ce Congo, le seul mécanisme pour sauver le pays, c’est le pouvoir de l’État. Ainsi, invite-t-il le peuple congolais à voter de manière responsable en 2023, afin de doter la RDC d’un « chef de l’Etat » compétent et sérieux.
« Nos institutions sont faibles et leurs animateurs au moins aussi faibles. Nos politiciens sont pareillement faibles et nos élites au moins aussi faibles. Il faut donc beaucoup pour nous en sortir, pour autant, il suffit de très peu: un chef de l’État », a indiqué Firmin Yangambi.
La tension ne faiblit pas entre Kinshasa et Kigali. Le gouvernement congolais a appelé le Premier ministre britannique à faire pression sur Paul Kagame afin de mettre fin à son « agression ».
« La sécurité continue à se détériorer dans l’Est, fondamentalement parce que le Rwanda essaie d’occuper notre pays, riche en or, coltan et cobalt, pour son propre profit. C’est une guerre économique pour le contrôle des ressources, menée par des gangs terroristes du Rwanda », a dénoncé le président Félix Tshisekedi.
Par ailleurs, le gouvernement congolais a accueilli favorablement la proposition du président kényan Uhuru Kenyatta de déployer une force régionale dans l’Est de la RDC afin d’y rétablir la paix, mais « insiste sur le fait qu’il n’acceptera pas la participation du Rwanda dans cette force conjointe ».
La Rédaction