L’ancien gouverneur du Sud-Kivu, Claude Nyamugabo Bazibuhe, a accueilli avec joie l’acquittement de Vital Kamerhe par la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe.
L’élu de Kabare et ministre honoraire de l’Environnement, est convaincu que le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) qu’il considère comme un « frère » va poursuivre le combat du progrès social de la République démocratique du Congo (RDC).
« C’est avec une joie légitime que j’accueille la nouvelle de l’acquittement d’un frère, un aîné l’honorable Vital Kamerhe. Je compte sur la force invincible que lui confère l’amour de notre pays pour poursuivre le combat du progrès social de la République », s’est réjoui Claude Nyamugabo.
Ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, Kamerhe avait été condamné en avril 2020 à 20 ans de prison pour détournement de près de 50 millions de dollars alloués à la construction de maisons préfabriquées pour des militaires et des policiers, dans le cadre d’un programme de 100 jours.
Cette peine avait été réduite à 13 ans de prison en appel en juin 2021. Lors des audiences, ses avocats avaient dénoncé « un procès politique pour l’empêcher de se présenter » aux élections de 2023. En décembre, la Cour de cassation lui avait accordé une libération conditionnelle pour raisons de santé, lui permettant d’effectuer un déplacement en France. La même Cour a cassé la décision de condamnation à 13 ans de prison prise par la cour d’appel, demandant à la même cour, constituée d’autres juges, de rejuger l’affaire.
Cet acquittement est aussi salué par l’ancien ministre du Budget, Jean-baudouin Mayo Mambeke qui affirme avoir toujours convaincu de l’innocence du leader de l’UNC. « 20 ans, 13 ans puis acquittement pur et simple. J’en étais convaincu car les faits pour lesquels Vital Kamerhe était poursuivi, ne pouvaient pas être établis en bon droit. Immense épreuve de foi. Vive l’Etat de droit, bravo à la justice congolaise », a-t-il dit.
Le ministre du Commerce extérieur, Jean-Lucien Bussa, pour sa part, pense que Kamerhe dispose des ressources politiques et intellectuelles dont le pays ne peut s’en passer.
La Rédaction