La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a lancé les échanges avec les différentes parties prenantes au processus électoral, afin de créer un climat de confiance, indispensable pour la tenue de bonnes élections.
Dans ce cadre, le premier vice-président de la centrale électorale s’est entretenu, ce lundi 27 juin, avec le secrétaire général de l’Union pour la nation congolaise (UNC). Didier Manara a rassuré le parti de Vital Kamerhe du respect du délai constitutionnel. Il a aussi souligné que « plusieurs innovations numériques sont déjà mises sur pied pour faciliter la rapidité et la fiabilité du processus ».
« Comme pour les autres partis visités le but de cette audience comme l’a dit Didier Manara est de rassurer à l’UNC de l’engagement de la CENI à tenir les élections dans le délai constitutionnel. C’est la raison, selon ce haut cadre de la CENI, de la mise sur pied d’un cadre de concertation permanent qui va régulièrement mettre au parfum tous les partis politiques et la société civile sur l’évolution du processus électoral afin de récolter et d’intégrer régulièrement leurs observations. Un grand travail est en train d’être fait sur toute l’étendue du pays en vu de dresser un atlas renseignant complétement sur toute la cartographie opérationnelle de la CENI, un outil qui sera le système nerveux de toutes les stratégies électorales des différents partis politiques », rapporte l’UNC.
Le parti de Kamerhe, qui vient d’être acquitté par la justice, tient à l’aboutissement du processus électoral par la tenue des élections dans le délai. Par ailleurs, l’UNC sollicite l’intégration de ses membres au niveau des secrétariats exécutifs de la centrale électorale. « C’est la seule façon pour l’UNC d’avoir les assurances sur le processus dans lequel il veut pleinement donner son accompagnement », a indiqué Billy Kambale, secrétaire général du parti.
Le bureau de cette institution d’appui à la démocratie est toujours remis en cause par la coalition Lamuka de Martin Fayulu et Adolphe Muzito, et le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila. Ces formations politiques de l’opposition accusent le président Félix Tshisekedi et l’Union sacrée d’avoir installé leurs partisans afin de préparer la fraude électorale en 2023. Pour elles, il faut dépolitiser la CENI et initier des réformes consensuelles.
La Rédaction