Le Conseil exécutif de l’Union africaine, réuni le 15 juillet à Lusaka en Zambie, a choisi le Rwanda pour accueillir le siège de l’Agence africaine des médicaments (AMA).
Créée en 2019, cette agence spécialisée notamment la réglementation et l’amélioration de l’accès de l’Afrique à des produits médicaux de qualité, sûrs et efficaces, entre dans sa phase opérationnelle. L’ envoyé spécial de l’UA pour la création de l’AMA, Michel Sidibé, est convaincu que leadership du président rwandais va contribuer à la réussite de ce projet.
« Félicitations au Rwanda d’avoir été choisi pour abriter le siège de l’Agence africaine du médicament. Je suis convaincu que l’AMA sera bientôt opérationnelle sous le leadership du président Paul Kagame, avec le soutien de tous les États membres de l’UA et partenaires clés », a-t-il dit.
L’Agence africaine des médicaments va renforcer la capacité des États parties et des CER à réglementer les produits médicaux. Elle soutiendra également la création d’un environnement propice à la fabrication pharmaceutique sur le continent. « Ce sera la deuxième agence de santé spécialisée de l’Union africaine après les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) », a expliqué l’UA.
Dans son intervention à l’événement « Renforcement des centres opérationnels d’urgence de santé publique (PHEOC) en Afrique » tenu à Lusaka, le président zambien Hakainde Hichilemba a exhorté le continent à adopter des approches nouvelles et meilleures pour protéger des vies.
Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki a, pour sa part, rappelé les cinq piliers sur lesquels repose le nouvel arrêté de santé publique. Il s’agit de renforcer les institutions au niveau continental et national qui contribuent à la santé publique (cela comprend Africa CDC et Africa Medicines Agency (AMA) au niveau continental); renforcer le personnel de santé publique (ce qui comprend la formation des bons professionnels en nombre suffisant, puis leur déploiement là où ils sont le plus nécessaires aux niveaux national et continental); la fabrication locale de tous les produits de santé dont l’Afrique a besoin, y compris les diagnostics, les thérapeutiques et les vaccins, pour garantir la sécurité de la chaîne d’approvisionnement pour ces articles vitaux; des partenariats tournés vers l’action et respectueux des priorités en Afrique ; et mobiliser les ressources nationales, y compris les professionnels, la technologie et les fonds, afin que l’Afrique puisse répondre plus rapidement à toute menace de maladie.
La Rédaction