L’Assemblée générale de l’ONU a adopté, ce jeudi 28 juillet, la résolution « historique » déclarant l’accès à un environnement propre, sain et durable, « un droit humain universel ». Le texte a recueilli 161 voix pour et 8 abstentions.
Cette résolution appelle les États, les organisations internationales et les entreprises à intensifier leurs efforts pour assurer un environnement sain pour tous. Pour la Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, il s’agit d’un « moment historique ». Cependant, elle encourage les Etats à intensifier les efforts.
« Aujourd’hui est un moment historique, mais simplement affirmer notre droit à un environnement sain pour tous ne suffit pas. La résolution de l’Assemblée générale de l’ONU est très claire : les États doivent mettre en œuvre leurs engagements et intensifier leurs efforts », a-t-elle indiqué.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré que ce développement historique démontre que les États membres peuvent s’unir dans la lutte collective contre la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution.
« La résolution contribuera à réduire les injustices environnementales, à combler les lacunes en matière de protection et à autonomiser les personnes, en particulier celles qui se trouvent dans des situations vulnérables, y compris les défenseurs des droits humains environnementaux, les enfants, les jeunes, les femmes et les peuples autochtones », a-t-il déclaré dans un communiqué publié par le bureau de son porte-parole.
Il a ajouté que la décision aidera également les États à accélérer la mise en œuvre de leurs obligations et engagements en matière d’environnement et de droits humains. « La communauté internationale a accordé une reconnaissance universelle à ce droit et nous a rapprochés pour en faire une réalité pour tous », a-t-il dit.
António Guterres a toutefois souligné que l’adoption de la résolution « n’est que le début » et a exhorté les nations à faire de ce droit nouvellement reconnu « une réalité pour tous, partout.
Reagan Ndota