Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso fulmine contre tous ceux qui critiquent la gouvernance du président Félix Tshisekedi. Convaincu des « prouesses » réalisées par le cinquième président congolais en moins de cinq ans, Mboso réfute le tableau sombre dépeint, notamment par Jean-Marc Kabund, ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale devenu opposant.
« Tout ce que les gens racontent contre le chef de l’État est un mensonge », fait-il remarquer soulignant que plusieurs réalisations ont été accomplies. « Je viens de Camp Luka. Dire que Tshisekedi ne fait rien, mais c’est faux.il y a des réalisations. Ce n’est pas encore le moment du bilan. On le fera le moment venu », a-t-il dit au cours d’un échange avec les chefs religieux du Kwango.
Kabund, un ingrat
Jean-Marc Kabund était le stratège du régime Tshisekedi. Après sa démission du bureau de l’Assemblée nationale à la suite de l’expédition punitive lui administrée par la garde républicaine, Kabund est devenu opposant. Lors d’un point de presse tenu à Kinshasa, il a sévèrement critiqué la gestion de Félix Tshisekedi.
Pour Mboso, le comportement de Kabund frise l’ingratitude. « Au moment où nous avons besoin de l’unité et dans la cohésion derrière le commandant suprême et les forces armées, certains politiciens cherchent à créer des problèmes, à critiquer. Même celui qui était avec moi, il a fait l’université parce que le président Tshisekedi lui a donné un poste à l’Assemblée nationale. Avant cette période, il était nulle part. Il ne faut pas être ingrat devant Dieu et devant les hommes », a-t-il indiqué.
Insécurité dans l’Est, une affaire de tous les Congolais
Le président de l’Assemblée nationale appelle tous les Congolais à s’impliquer pour résoudre définitivement la crise sécuritaire dans l’Est du pays.
« Notre patrie traverse des moments difficiles. L’Est du pays baigne dans le sang. Pendant plus de 20 ans, on tue nos frères et soeurs, on viole nos mères et sœurs, on tue nos enfants. Quand une partie du territoire national est en guerre, c’est tout le Congo qui souffre. Donc, ce qui se passe dans l’Est nous concerne tous. Ce n’est pas une affaire de Tshisekedi seul, mais une affaire de tous les Congolais », a-t-il exhorté.
Contrairement à ce que certains opposants racontent, Mboso fait remarquer ce n’est pas Félix Tshisekedi qui est l’origine de cette situation d’insécurité, mais s’est engagé à y mettre fin.
« Félix-Antoine Tshisekedi, commandant suprême des forces armées, a trouvé cette situation d’instabilité dans la partie Est du pays. Mais il a pris la courageuse décision d’y mettre fin. Seulement, il y a des gens parmi nous et des étrangers qui ne veulent pas que le Congo soit en paix, parce qu’ils veulent exploiter nos ressources. Et derrière ça, ils ont l’intention de créer le chaos pour qu’une partie du territoire soit annexée chez eux. Cette situation date d’avant l’avènement de Félix Tshisekedi », a-t-il ajouté.
Le président de l’Assemblée nationale a, à l’occasion, invité les chefs religieux du Kwango à implorer la grâce Dieu, pour la restauration de la paix et la stabilité dans la partie orientale de la République démocratique du Congo (RDC).
Reagan Ndota