Se donner les moyens de ses ambitions suffit parfois pour atteindre des résultats exceptionnels. A une année et quatre mois des élections, Nouvel Elan s’enracine dans les 26 provinces.
Le parti d’Adolphe Muzito ira aux élections de 2023 en position de force. Chaque jour, il consolide ses bases. Avec des sièges dans presque tous les 145 territoires, cette formation politique constitue aujourd’hui une véritable machine à broyer ses adversaires.
Après Aru et Mahagi dans la province de l’Ituri, Nouvel Elan se dote d’un autre siège à Beni dans la province du Nord-Kivu où le leadership du Premier ministre honoraire se conforte. Ce sont « des sièges construits sur fonds propre des cotisations des membres ».
Selon la présidente de l’interfédérale de ce parti, Mamy Assumini Kayumba, la construction de ce bâtiment flambant neuf transmet un « message fort », celui de « bâtir la nation sous une nouvelle impulsion ». Aussi, souligne-t-elle, c’est un « coup de pouce pour arriver à asseoir un nationalisme purement démocratique basé sur l’unité, le travail et le développement ».
Rongée par le chômage, la pauvreté et l’absence d’infrastructures, la République démocratique du Congo (RDC) a besoin d’une véritable alternance. Et aujourd’hui, le changement tant souhaité par les Congolais s’appelle « Adolphe Muzito », affirme un cadre de Nouvel Elan.
Des adhésions massives
Comme dans les autres villes et territoires, l’inauguration du siège de Beni a entraîné un engouement de la population. Il ne s’agissait pas de curieux, mais des personnes séduites par la vision de Muzito qui ont décidé d’officialiser leur adhésion au parti. « Pour cette seule journée, nous avons enregistré plus de 500 adhérents », se réjouit l’interfédérale.
« C’est en toute conscience et responsabilité que nous avons pris la décision de porter et défendre les couleurs de Nouvel Elan. Les choses doivent changer, on a tant souffert. Le pays doit être dirigé par des personnes compétentes », a indiqué un nouvel adhérent.
Aux élections de 2023, Nouvel Elan va aligner des candidats à tous les niveaux. A la présidentielle, son joker est déjà connu : Adolphe Muzito, ancien Premier ministre de 2008 à 2012, avec un bilan élogieux.
Reagan Ndota