Organisée le 1er décembre de chaque année, la Journée mondiale de lutte contre le sida est une occasion de sensibiliser à l’importance d’apporter un soutien aux personnes vivant avec le VIH/sida et de rendre hommage à ceux et celles qui ont perdu la vie à cause de celui-ci.
A l’occasion, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a appelé à mettre fin aux inégalités qui empêchent de mettre fin au sida. « Nous pouvons éradiquer le sida si nous poussons pour l’égalité », a-t-il dit.
Pour l’ONU, le slogan « Poussons pour l’égalité » incite toutes et tous à œuvrer en faveur des actions concrètes qui ont fait leurs preuves et qui sont nécessaires pour lutter contre les inégalités et aider à mettre fin au sida.
« Pour mettre fin au sida, nous devons mettre fin aux inégalités qui entravent les progrès. Or, nous risquons des millions de nouvelles infections et des millions de décès supplémentaires. C’est pourquoi, en cette Journée mondiale du sida, nous lançons d’une seule voix cet appel : Poussons pour l’égalité ! Le slogan « Poussons pour l’égalité ! » est un appel à l’action. Une invitation à prendre les mesures concrètes éprouvées, qui aideront à faire disparaître le sida. Il faut rendre les services de traitement, de dépistage et de prévention du VIH plus disponibles, de meilleure qualité et mieux adaptés. Autrement dit, plus de ressources financières. Ensuite, des lois, des politiques et des pratiques mieux adaptées à la lutte contre la stigmatisation et l’exclusion des personnes vivant avec le VIH, en particulier les populations marginalisées. Tout le monde a besoin de respect et d’accueil », a déclaré Guterres.
Dans ce contexte, l’ONU estime que les budgets doivent donner la priorité à la santé et au bien-être de toutes les personnes, en particulier les populations vulnérables les plus touchées par les inégalités liées au VIH.
« Les pays à revenu faible et intermédiaire ont besoin d’une bouffée d’air budgétaire pour investir dans la santé », a indiqué l’ONU soulignant que cela passe entre autres par une annulation de dette importante et une fiscalité progressive car, rappelle-t-elle, l’éradication du sida coûte beaucoup moins cher que ne pas mettre y fin.
Reagan Ndota