Le Pape François a entamé vendredi à Juba, au Sud-Soudan, son pélerinage œcuménique inédit, aux côtés du Primat de l’Eglise d’Angleterre, Justin Welby et du modérateur de l’Église d’Écosse, Iain Greenshields.
La visite du Souverain pontife au pays de Salva Kiir, intervenue après l’étape de Kinshasa, est saluée par la Mission des Nations unies au Sud-Soudan (MINUSS), qui espère être une occasion d’imprimer l’élan tant attendu au processus de paix.
Cinq ans après l’accord de paix signé à la suite de la guerre civile, le Pape François a déclaré qu’il est « de passer des paroles aux actes », exhortant les différentes parties à « accueillir les autres comme des frères, y compris en sachant faire des concessions ».
Pour l’évêque de Rome, c’est « une attitude essentielle pour les processus de paix ».
Dans un message, la MINUSS a exhorté les autorités nationales à saisir cette occasion pour consolider la paix et redoubler d’efforts pour la pleine mise en œuvre de l’accord de paix.
Elle a souligné qu’une telle volonté ouvrira la voie à des élections crédibles, justes, libres et dirigées par les Sud-Soudanais eux-mêmes.
Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, Nicholas Haysom, a dit que la visite du pape et des leaders des églises anglicane et presbytérienne, va braquer les projecteurs sur le pays au moment où ses problèmes sont rendus moins visibles par les crises régionales et internationales.
Reagan Ndota