Le calendrier de la CENI prévoit la présidentielle combinée aux législatives nationales et provinciales ainsi qu’aux communales pour le 20 décembre 2023. Mais techniquement, la centrale électorale ne serait pas prête à cause des retards dans le déploiement du matériel électoral. Face à cette situation, la candidate n°9 à la présidentielle Marie-Josée Ifoku a proposé une transition de 3 ans, sans partage du pouvoir, afin de préparer la tenue de bonnes élections.
A 9 jours des élections, la CENI attend toujours des avions sollicités auprès du président de la République pour l’acheminement des kits électoraux dans les sites à accès difficiles. Pour Marie-Josée Ifoku, « il est évident que la CENI est dans l’incapacité d’organiser les élections » dans le délai constitutionnel.
Dans le but de « prévenir toute guerre civile et tout clivage ethnique », la candidate de la « rupture du système de prédation par la Kombolisation pour la renaissance de la RDC » a proposé une transition de 3 ans, « sans partage de gâteaux (pouvoirs) ».
Par ailleurs, a-t-elle précisé, les animateurs des institutions de la transition ne « prendront pas part aux prochaines élections » qui devront tenir en 2026 « de manière transparente, inclusive et crédible ».
Elaboration d’une nouvelle Constitution
Vers la quatrième République. Marie-Josée Ifoku a aussi suggéré que, pendant la période transitoire, une nouvelle Constitution soit élaborée et approuvée par le référendum.
Dans la mise en place des institutions de transition, elle a insisté sur le respect de l’article 14 de la Constitution en vigueur, qui dispose que « les pouvoirs publics veillent à l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard de la femme et assurent la protection et la promotion de ses droits. Ils prennent, dans tous les domaines, notamment dans les domaines civil, politique, économique, social et culturel, toutes les mesures appropriées pour assurer le total épanouissement et la pleine participation de la femme au développement de la nation. Ils prennent des mesures pour lutter contre toute forme de violences faites à la femme dans la vie publique et dans la vie privée. La femme a droit à une représentation équitable au sein des institutions nationales, provinciales et locales. L’Etat garantit la mise en œuvre de la parité homme-femme dans lesdites institutions », en y intégrant la jeunesse.