Déterminé à rempiler pour un second mandat à la tête de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi tacle ses opposants.
Le cinquième président congolais qui rassure du respect du délai constitutionnel (2023) affirme que « l’opposition a peur d’aller aux élections ». Vantant son bilan après presque quatre ans de gestion, Tshisekedi est convaincu que rien ne va pas empêcher sa réélection à la prochaine présidentielle.
« Moi, je suis très confiant. Les réalisations, nous en avons faites énormément. Regardez notre budget, regardez la gratuité de l’éducation. Aujourd’hui, nous sommes à la gratuité de la santé. Les infrastructures sont en train d’être construites, il y a ce fabuleux et ambitieux programme de développement à la base, c’est-à-dire le développement de 145 territoires qui fera date. Nous sommes convaincu que le moment venu, les choses vont être appréciées par nos compatriotes et ils nous renouveleront leur confiance. Il n’y a vraiment pas d’inquiétude de ce côté là », a-t-il dit.
Par ailleurs, le président Tshisekedi rejette toutes les accusations portées contre lui par les opposants et certaines organisations de la société civile, selon lesquelles il a nommé ses proches à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la Cour constitutionnelle, afin de manipuler les résultats des élections.
« Je trouve que c’est une insulte à l’intelligence de ces grands hommes et je ne suis pas le seul à le dire. Le background de Denis Kadima (président de la CENI Ndlr ) en terme d’élections, c’était le meilleur d’ailleurs, il avait le meilleur profil de tous les candidats. Je crois qu’aujourd’hui, cette question est vidée parce que même cette fameuse opposition reconnait en lui sa valeur et tous nos partenaires ont aussi adoubé l’individu. Donc, il n’y a plus de raison de douter de ça. Quant au président de la Cour constitutionnelle, il a été choisi par ses pairs, ce n’est pas moi. Donc, c’est un faux procès que l’on me fait en m’accusant d’avoir placé quelqu’un. D’abord, ce n’était pas mon homme de mains, je ne le connaissais pas avant qu’il soit président. Je l’ai connu juste au moment où il a été nommé à la Cour constitutionnelle », s’est-il défendu.
Les Congolais iront aux urnes en 2023. Il s’agit du quatrième cycle électoral. La Commission électorale nationale indépendante(CENI) a déployé, depuis mercredi 21 septembre, ses agents à Maluku, une commune de la ville de Kinshasa, pour repérer les sites qui vont abriter les opérations de test des kits d’enrôlement des électeurs.
Cette opération s’inscrit dans le cadre du processus d’actualisation du fichier électoral pour les élections de 2023. Un premier lot de ces kits d’enrôlement a été livré à la CENI pour un test qui a déjà commencé notamment au Kongo-Central et à Kinshasa. Des spécimens de carte d’électeur ont été imprimés.
Reagan Ndota