Dans le cadre de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (COP15), un accord a été adopté par 196 pays à Montréal. Le texte propose un mécanisme de mise en œuvre avec des points réguliers sur l’atteinte collective des objectifs.
L’accord Kunming-Montréal accélérera des politiques ambitieuses dans le monde entier et mobilisera des financements pour la biodiversité de toutes sources, 200 milliards de dollars par an d’ici 2030.
Les Etats se sont engagés à restaurer 30 % des écosystèmes dégradés dans le monde (sur terre et en mer) d’ici 2030; conserver et gérer 30 % des zones (terrestres, eaux intérieures, côtières et marines) d’ici 2030; arrêter l’extinction des espèces connues, et d’ici 2050 réduire par dix le risque et le taux d’extinction de toutes les espèces (y compris inconnues).
L’accord prévoit également de réduire les risques liés aux pesticides d’au moins 50 % d’ici 2030; réduire les nutriments perdus dans l’environnement d’au moins 50 % d’ici 2030; réduire les risques de pollution et les impacts négatifs de la pollution de toutes sources d’ici 2030 à des niveaux qui ne nuisent pas à la biodiversité et aux fonctions des écosystèmes; réduire l’empreinte mondiale de la consommation d’ici 2030, notamment en réduisant considérablement la surconsommation et la production de déchets et en réduisant de moitié le gaspillage alimentaire.
Dans le cadre de l’accord, l’UE a souscrit à un paquet de solidarité internationale , notamment pour les pays les plus vulnérables et les plus riches en biodiversité. Le nouveau Fonds-cadre mondial pour la biodiversité créé dans le cadre du Fonds pour l’environnement mondial sera ouvert au financement de toutes les sources.
L’Union européenne estime qu’ il est temps pour tous les pays de mettre en œuvre le cadre par des actions nationales et internationales.
Avant la prochaine COP en 2024, tous les pays doivent, insiste l’UE, préparer des stratégies et des plans d’action nationaux actualisés pour la biodiversité ainsi que des stratégies nationales de financement de la biodiversité.
Les prochaines COP examineront si l’impact cumulé des actions nationales est suffisant pour atteindre les objectifs et cibles mondiaux pour 2030 et 2050.
Reagan Ndota