Le secrétaire général de l’ONU a exhorté les dirigeants de tous les Etats à prendre des mesures pour renforcer le régime mondial de désarmement et de non-prolifération, y compris le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires.
Antonio Guterres a fait cette exhortation à l’occasion de la toute première Journée internationale de sensibilisation au désarmement et à la non‑prolifération, qui sera célébrée le 5 mars. Il a appelé les dirigeants à apporter leur soutien au Nouvel Agenda pour la paix, concrétisant ainsi une conception redynamisée du désarmement.
« En optant pour le désarmement et la non-prolifération, nous investissons dans la paix. Nous investissons dans notre avenir. Mettons fin à ces menaces avant qu’elles ne signifient la fin de l’humanité », a-t-il plaidé.
Le patron de l’ONU a souligné que les systèmes d’armes nucléaires, chimiques et biologiques, les systèmes autonomes imprévisibles et autres systèmes d’armes de nature à frapper sans discrimination « n’ont pas leur place dans notre monde ».
« En particulier, on estime à 13 000, à ce jour, le nombre d’armes nucléaires entreposées dans le monde, soit plus qu’il n’en faut pour détruire plusieurs fois notre planète, alors que le risque d’une utilisation de ces armes est plus grand que jamais depuis la guerre froide », a-t-il dit.
Face à cette situation, Guterres a appelé tous les partenaires, des gouvernements aux universités, en passant par les médias, les groupes de la société civile, les milieux industriels et les jeunes, à se faire l’écho de cette situation d’urgence collective et à sensibiliser le public à l’importance cruciale que revêtent le désarmement et la non-prolifération pour l’avenir de l’humanité.
Reagan Ndota