En vue de mettre le Nouvel Elan en ordre de bataille, à trois mois des scrutins, le congrès extraordinaire ouvert ce jeudi 28 septembre, va investir le candidat du parti à la présidence de la République. Selon plusieurs congressistes qui se sont confiés à Afriquactu.net, Adolphe Muzito fait l’unanimité. L’ancien Premier ministre pourrait être choisi, disent-ils, au regard de son « bilan élogieux » enregistré à la tête du gouvernement (entre octobre 2008 et mars 2012) et son projet de société « ambitieux et réaliste ».
Plébiscite assuré, Adolphe Muzito, réputé homme des chiffres, se nourrit des ambitions électorales légitimes. Il est déterminé à gagner haut la main la présidentielle et avoir le plus grand nombre des députés provinciaux et nationaux. Sa famille politique a aligné 716 candidats aux législatives nationales.
Au cours de cette grand-messe qui va se clôturer vendredi, il est également question d’élire le nouveau président national du parti.
Nouvel Elan, constant dans son combat
Ce parti a été céé en 2019 dans un contexte de turbulences politiques qui, a expliqué Paul Mboma, actuel président de Nouvel Elan, « se justifient par l’illégitimité des institutions issues des élections de 2018, lesquelles élections ont produit des résultats contestés par la majeure partie de notre peuple ».
Dans son discours d’ouverture du congrès, il a indiqué que l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito, respectueux de ses engagements avec le peuple congolais ne pouvait pas abandonner ce combat de la vérité des urnes à mi-chemin, d’autant plus que, c’était un mécanisme pour baliser la voie de manière à éviter de retomber dans les mêmes fraudes aux élections de décembre 2023.
« Le Nouvel Elan comme machine politique voulue par son initiateur ne pouvait pas rester en marge de ce combat pour l’intérêt de la République. A cet effet, il sied de constater que notre parti politique, pendant toute cette période, était engagé dans plusieurs fronts à la fois, dont la résistance, la mobilisation du peuple, la mise en place des animateurs, l’implantation du parti et surtout la construction des sièges propres au parti », a-t-il expliqué.
En 5 ans, le parti « s’est imposé dans l’échiquier politique »
Conscient que tout n’a pas été rose pendant ces 5 années, le camp Muzito a par ailleurs salué l’engagement et la bravoure de tous les membres grâce à qui, Nouvel Elan « s’est imposé dans l’échiquier politique congolais.
« Avec la vision de notre initiateur Adolphe Muzito, le Nouvel Elan a su s’imposer dans l’échiquier politique congolais parmi les meilleures formations politiques de notre pays en termes de sa vision du Congo, son implantation sur toute l’étendue de la RDC, avec plus de 60 sièges sièges construits avec nos fonds propres. Il est vrai que dans nos premiers pas comme formation politique, on ne pouvait pas tout faire dans un monde politique si vieux. Voilà pourquoi, conformément aux dispositions des articles 18, 19, 20, 21, 22 des statuts, et 52, 53, 54, 55, 56, 58 du règlement intérieur du parti politique Nouvel Elan, il est prévu que, chaque 5 années, nous tenions un congrès ordinaire et au besoin, un congrès extraordinaire chaque fois que c’est nécessaire. Pour le cas sous examen, il est question d’élire le nouveau président du parti et d’investir le candidat du parti à la présidentielle de décembre 2023 », a fait savoir Paulin Mboma.
Les congressistes ont été donc invités à l’abnégation et la sérénité afin de produire un travail de qualité qui devra conduire le parti au pouvoir à l’issue des élections générales prévues en décembre 2023.