L’ONU multiplie des efforts pour réussir son action qui est de maintenir la paix et la sécurité internationales; protéger les droits de l’homme; fournir de l’aide humanitaire et promouvoir le développement durable.
Le patron de l’ONU, António Guterres a exprimé sa détermination à faire de 2023 une année de paix. Pour cette nouvelle année, l’organisation internationale a été dotée de 3,4 milliards de dollars afin d’accomplir sa mission. Ce budget a été adopté vendredi 30 décembre 2022 par l’Assemblée générale.
Pour les USA, il s’agit d’un « budget financièrement responsable permettra à l’ONU de maintenir la paix et la sécurité, de favoriser le développement économique, de promouvoir les droits de l’homme universels et de faire respecter l’ordre international fondé sur des règles ».
Cependant, Washington a fait état d’une « aversion et d’une frustration » quant à la manière dont ce budget a été adopté. Des dysfonctionnements ont été observés. Pour la deuxième fois consécutive, a dénoncé le Groupe des États d’Afrique, la cinquième commission de l’ONU chargée des questions administratives et budgétaires n’a pas pu s’entendre sur le financement de la consolidation de la paix.
Elle est en outre parvenu à un résultat « inhabituel » sur le budget des missions politiques spéciales : l’adoption d’une « résolution squelettique » ne devrait pas être un précédent, a-t-il prévenu.
Au regard de cette situation, les USA ont affirmé que « le processus budgétaire actuel de l’ONU est inefficace, il est dysfonctionnel et, plus important encore, il conduit trop souvent à de mauvais résultats et à des reports constants de décisions importantes ».
« Indépendamment de nos différences idéologiques, nous devons nous engager dans un réexamen sérieux de la façon dont ce comité fait son travail. Notre pratique actuelle nous a amenés à moins de 32 heures après la fermeture de l’ONU. Ce n’est pas bon pour cette institution, les pays que nous représentons ou les gens du monde entier qui dépendent de l’aide de l’ONU », a déclaré l’ambassadeur Chris Lu, représentant des USA pour la gestion et la réforme des Nations unies.
Washington se dit aussi « troublé » par les efforts concertés d’un petit nombre de pays pour saper un pilier central de l’ONU : les droits de l’homme.
Ces pays, a dénoncé Chris Lu, ont résisté aux efforts visant à garantir des flux de financement plus prévisibles pour les mandats récurrents du Conseil des droits de l’homme, malgré une résolution de l’Assemblée générale l’année dernière appelant à une telle prévisibilité.
Reagan Ndota